Traitement de la dépendance à l'alcool et aux drogues
Vous essayez de vous débrouiller seul depuis un certain temps, mais vous avez du mal ? Les gens autour de vous expriment leur inquiétude ? Les choses commencent-elles à vous sembler écrasantes et vous avez l'impression que peu importe ce que vous faites, vous ne semblez plus pouvoir tout jongler ? Prendre régulièrement de l'alcool et d'autres drogues pour se sentir mieux ou faire face au stress peut éventuellement affecter notre capacité à prendre de bonnes décisions en raison de changements chimiques dans le cerveau. Devenir trop dépendant de ces substances peut nous amener à avoir une relation nuisible avec elles pour nous engourdir, nous exciter, échapper à la douleur. Ainsi, ce qui commence initialement comme une solution perçue finit par devenir de moins en moins une solution au fil du temps. Trop souvent, bien qu'ils le sachent, les gens sont criblés de honte et d'embarras et ne demandent donc pas d'aide. C'est normal, personne ne veut admettre qu'il est incapable de résoudre un problème par lui-même. La prise en charge des troubles de dépendance ou de consommation de substances plus graves commence par une période de désintoxication, qui nécessite parfois même une surveillance médicale, comme pour l'alcool et les opiacés, en raison de la forte dépendance physiologique qui peut survenir et entraîner des symptômes de sevrage importants et potentiellement nocifs. On pense que d'autres substances, telles que le cannabis et la cocaïne, provoquent davantage une dépendance psychologique, bien que les consommateurs chroniques éprouvent souvent d'importants symptômes de sevrage tels qu'une anxiété sévère et/ou de la colère. Après une période initiale d'abstinence, les gens doivent alors apprendre à se débrouiller sans leur substance préférée. Il faut de la persévérance et un travail acharné pour s'attaquer aux causes de la consommation excessive d'une ou de plusieurs substances. Pour la plupart, le passé essaie de les ramener à d'anciens comportements.
Devenir un peu trop détaché/indépendant après s'être senti un peu mieux est complètement normal. Pour parvenir à une abstinence à plus long terme, les soi-disants «loups solitaires» doivent apprendre à être vulnérables devant les autres et même s'efforcer à devenir plus à l'aise en s'appuyant sur l'aide et la force d'autrui. Surtout dans les premiers jours de la reprise. Mais avec une sobriété continue et un travail acharné, viennent de grandes récompenses. Une estime de soi renouvelée, des amitiés, la résolution de conflits et des problèmes juridiques, même la récupération de votre famille. Sans parler de votre sens de l'intégrité. Tout cela en vaut la peine à la fin. Lorsqu'on travaille avec des personnes confrontées à ces défis, on commence par effectuer une évaluation individualisée approfondie lors de la première séance. Par la suite, nous faisons des recommandations de traitement sur les options possibles en fonction du niveau de besoin et des préférences personnelles. Pour réussir, il faut une volonté de faire tout ce qu'il faut au lieu d'être complaisant, de trouver des excuses et de blâmer les autres. Notre travail consiste à faire des recommandations après avoir acquis une solide compréhension de votre situation, mais ce que vous décidez de faire dépend bien sûr toujours de vous. Ce n'est pas notre place de juger mais de faire des recommandations basées sur notre formation et notre expérience.